TROISIÈME PARTIE Au dernier chapitre du livre de l'Exode, nous avons vu que le tabernacle
fut dressé par Moïse. Ensuite la nuée couvrit la tente
d'assignation et la gloire de l'Éternel remplit le tabernacle.
YHVH, qui était le Dieu d'Israël et aussi leur Roi, résidait
désormais au milieu de Son peuple, comme Il l'avait promis. Jusqu'au moment où le peuple entra dans la terre promise, la nuée
ne cessa d'être visible et cela dura pendant une période
de quarante ans environ. Exode 40:36-38: "Aussi longtemps que durèrent
leurs marches, les enfants d'Israël partaient, quand la nuée
s'élevait de dessus le tabernacle. Et quand la nuée ne s'élevait
pas, ils ne partaient pas, jusqu'à ce qu'elle s'élevât.
La nuée de l'Éternel était de jour sur le tabernacle;
et de nuit, il y avait un feu, aux yeux de toute la maison d'Israël,
pendant toutes leurs marches". Non seulement YHVH était présent
d'une manière permanente, mais surtout Il voulait montrer au peuple
qu'Il était au milieu d'eux. Nous passons maintenant à l'étude du livre du Lévitique.
Ce livre a tout autant d'importance que les autres livres de l'Ancien
Testament, car Paul, en s'adressant à Timothée, n'hésite
pas à écrire: "Toute Écriture [et ceci comprend
automatiquement le livre du Lévitique] est inspirée de Dieu
et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire
dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à
toute bonne oeuvre" (2 Timothée 3:16-17). À l'époque où Paul écrivit cela, ses épîtres
n'avaient pas encore été rassemblées pour faire partie
des Saintes Écritures. Celles de Pierre et de Jean n'étaient
pas encore rédigées. Autrement dit, les seules Écritures
qui existaient à cette époque étaient celles de l'Ancien
Testament. Le livre que nous allons étudier et qui a été donné
directement à Moïse par l'Éternel porte le nom de "Lévitique"
parce qu'il est destiné aux Lévites. Dans ce cas, pourquoi
devrait-il nous intéresser? Pour la simple raison qu'il décrit
en détail le système sacrificiel qui, à partir de
ce moment, est imposé par Dieu, et par lequel, en l'étudiant,
nous pourrons mieux apprécier le sacrifice du Christ et comprendre
comment nous pouvons devenir à notre tour des sacrifices vivants.
Précédemment je vous ai déjà informé
de l'existence des sacrifices offerts avant la rédaction du Lévitique.
C'étaient des sacrifices volontaires, dont Caïn et Abel en
étaient au courant. Il y a en l'homme une incitation naturelle à offrir en remerciement
ou par crainte quelque chose à son dieu, que ce soit au vrai Dieu
ou à un faux dieu, et Satan a utilisé cette disposition
naturelle pour encourager l'humanité à se tourner vers l'idolâtrie. Cependant, même pour ces sacrifices volontaires, il y avait certaines
règles à observer pour les offrir correctement au Dieu vivant
et, par conséquent, il était nécessaire que ces règles
soient révélées à l'homme. La Bible confirme, dans Genèse 3:21, qu'après la transgression
de nos premiers parents, "l'Éternel Dieu fit à Adam
et à sa femme des habits de peau et il les en revêtit".
Dieu utilisa probablement cette occasion pour accomplir le premier sacrifice
et montrer à Adam et Ève non seulement comment il fallait
l'exécuter mais aussi comment s'y prendre pour tuer les animaux,
leur ôter la peau, les découper, etc. Dieu sacrifia un ou
deux animaux afin d'en faire des vêtements pour Adam et Ève.
Ce fut leur première confrontation avec la mort. Nous avons déjà eu l'occasion de voir que l'Éternel
n'avait donné aucune instruction au peuple, lors de sa sortie d'Égypte,
au sujet des holocaustes et des sacrifices. Cependant une autre loi fut
donnée plus tard parce que la grande loi éternelle avait
été transgressée. Cette seconde loi requérait de durs labeurs physiques, donc des
efforts, mais aussi du temps et de l'argent. C'est ce que le Nouveau Testament
appelle "les oeuvres de la loi". Cette loi était destinée
à faire réfléchir le peuple d'Israël, à
le dissuader de commettre une transgression. Nous allons découvrir qu'il y avait des sacrifices sanglants et
d'autres non sanglants. Pour les premiers, on pouvait présenter
un jeune taureau, un veau, un agneau, une chèvre, des tourterelles,
des pigeons. Il devait s'agir d'animaux purs et en bonne condition physique.
L'homme travaillait avec ces animaux domestiques, il dépendait
d'eux pour ses ressources financières, et les offrir en sacrifice
se résumait en fin de compte à un sacrifice financier. Pour
ceux qui étaient non sanglants, on présentait de la fleur
de farine, des gâteaux et des galettes sans levain. Tout cela était
une représentation du Christ. Lévitique 1:1-2: "L'Éternel appela Moïse; de
la tente d'assignation, il lui parla et dit: Parle aux enfants [aux fils]
d'Israël et dis-leur: Lorsque quelqu'un d'entre vous [il ne s'agit
pas d'un Lévite, d'un sacrificateur, mais de quelqu'un qui n'a
rien à voir avec la prêtrise] fera une offrande à
l'Éternel, il offrira du bétail, du gros ou du menu bétail." En Orient, lorsque quelqu'un s'approche d'un supérieur ou d'un
grand personnage, l'usage est d'offrir un présent, une offrande,
avec l'espoir d'obtenir la faveur, la grâce même de ce supérieur. Essayez de bien comprendre toute l'importance de l'offrande et ses obligations.
Il y avait tout un cérémonial à suivre et il était
nécessaire d'accomplir diverses oeuvres imposées par cette
loi, des oeuvres nécessitant de durs labeurs physiques. Lévitique 1:3: "Si son offrande est un holocauste de gros
bétail [l'holocauste est un sacrifice où la victime est
entièrement consumée par le feu], il offrira un mâle
sans défaut [...]". L'animal ne devait avoir aucune imperfection
physique, car ici, plus que dans tout autre sacrifice, il était
la représentation du Christ. Voilà pourquoi le sacrificateur
devait les examiner méticuleusement les animaux avant de les sacrifier,
parce que Dieu donne ce qu'Il a de meilleur et qu'Il veut ce qu'il y a
de meilleur. Il S'attend donc à ce que nous donnions le meilleur
de nous-mêmes. Les sacrifices de gros bétail offerts pour ces holocaustes, parfois
appelés offrandes à consumer, à brûler directement
sur le feu, requéraient un animal mâle. Il y a cependant
une exception qui se trouve dans 1 Samuel 6:14 où l'on offrit en
holocauste les deux vaches qui avaient été attelées
au char transportant l'arche. Il est fort possible que, si ces deux vaches
avaient été vendues, les hommes se seraient forgés
des idées superstitieuses à leur sujet et auraient commencé
à les adorer. Mais revenons à Lévitique 1:3-4: "Il offrira un mâle
sans défaut; il l'offrira à l'entrée de la tente
d'assignation, devant l'Éternel, pour obtenir sa faveur. Il posera
sa main sur la tête de l'holocauste, qui sera agréé
de l'Éternel, pour lui servir d'expiation", c'est-à-dire
pour que ce soit un holocauste servant à satisfaire Dieu, à
Lui plaire, à se réconcilier avec Lui et à obtenir
Sa faveur, comme nous l'avons lu au verset précédent. Cet
holocauste, qui n'a rien à voir avec le péché, doit
Lui être d'une odeur agréable. L'holocauste représente le Christ accomplissant ce que l'homme
n'aurait jamais dû cesser de faire vis-à-vis de Dieu. Et
ceci est décrit dans Romains 12:1: "Je vous exhorte donc,
frères, par les compassions de Dieu [par l'amour qu'Il a pour chacun
de nous], à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint,
agréable à Dieu". Est-ce ainsi que nous nous présentons
devant Dieu? C'est ce que devait être l'holocauste, c'est ce que
fut pour Dieu le sacrifice du Christ, car Jésus n'avait pas la
latitude de pécher, aucune transgression ne Lui étant permise.
Cela peut paraître étonnant, mais n'oublions pas qu'il n'y
aurait plus eu aucun Sauveur pour payer l'amende de Ses péchés,
s'Il en avait commis. Il devait être le Sauveur. Personne ne pouvait
le devenir pour Lui. Remarquez bien que ceci ne nous est pas imposé, c'est un choix
personnel que nous faisons journellement, à tout moment: voulons-nous
suivre le Christ, suivre la parole de Dieu qui est la vérité,
ou pratiquer ce qui nous plaît, faire des compromis, écouter
notre nature humaine et le monde avec ses tentations? Revenons à Lévitique 1:5: "Il égorgera le veau
devant l'Éternel; et les sacrificateurs, fils d'Aaron, offriront
le sang et le répandront tout autour sur l'autel qui est à
l'entrée de la tente d'assignation". Il était nécessaire
de répandre le sang tout autour de l'autel, parce que le sang,
c'est la vie et que Jésus a répandu Son sang et a donné
ainsi Sa vie pour tous. Versets 6-9: "Il dépouillera l'holocauste [il lui enlèvera
la peau], et le coupera par morceaux [afin de pouvoir le manipuler et
le brûler plus facilement]. Les fils du sacrificateur Aaron mettront
du feu sur l'autel et arrangeront du bois sur le feu. Les sacrificateurs,
fils d'Aaron, poseront les morceaux, la tête et la graisse, sur
le bois mis au feu sur l'autel. Il lavera avec de l'eau, les entrailles
et les jambes; et le sacrificateur brûlera le tout sur l'autel.
C'est un holocauste, un sacrifice consumé par le feu, d'une agréable
odeur à l'Éternel." La tête de l'animal représente la volonté, c'est-à-dire
le code de conduite que nous décidons de suivre: soit la volonté
de Dieu, soit la nôtre. La partie intérieure de l'animal
représente nos émotions, nos affections, ce que nous aimons
au fond de nous-mêmes. Les jambes sont notre façon de vivre.
Nous marchons comme le Christ a marché, nous vivons comme Il a
vécu, nous dirigeons notre vie selon la vérité, selon
la parole de Dieu, ou non. La graisse, c'est l'énergie, la vitalité,
c'est notre santé spirituelle. Remarquez que tout doit s'effectuer selon un ordre bien précis,
minutieusement, selon le rigorisme de Dieu. Beaucoup prétendent
que ce qui est physique n'a pas d'importance, mais nous pouvons constater
que ceux qui ne peuvent pas maîtriser leur vie physique ne parviennent
pas à orienter leur vie spirituelle. La loi des sacrifices était prophétique et illustrait de
différentes manières, l'oeuvre que le Messie viendrait accomplir
plus tard. Mais en aucun cas ces sacrifices n'étaient destinés
à effacer les péchés du peuple, comme Paul le confirme
dans Hébreux 1O:4: "Car il est impossible que le sang des
taureaux et des boucs ôte les péchés." Tout ceci faisait partie de ce que l'on appelait les rituels, c'était
en même temps une législation officielle décrivant
les protocoles de cour, c'est-à-dire le cérémonial
en usage dans une cour, auprès d'un roi, d'un grand personnage,
et, ici, c'est l'ensemble des usages, des formalités à respecter
pour le roi d'Israël. Effectivement, lorsque la loi des sacrifices
et des offrandes a été ordonnée, YHVH était
là dans le tabernacle, avec Sa cour, avec Ses anges qui L'entouraient. Le système lévitique sera rétabli après le
retour du Christ, comme le confirment Jérémie 33:14-18,
Zacharie 14:21, Ézéchiel 44. Pour le moment cette loi a
été simplement écartée, mise de côté
momentanément (voir Hébreux 10:9 où le mot "abolit"
a la signification d'écarter, de mettre de côté).
Les sacrifices décrits dans le livre du Lévitique doivent
focaliser notre attention sur Jésus-Christ et cela de trois manières
différentes. Pour offrir un sacrifice, il était nécessaire d'avoir: Or Jésus est Celui qui a offert le sacrifice. En effet, Paul nous
confirme que le Christ "s'est dépouillé lui-même"
de Sa divinité, pour devenir "semblable aux hommes" et
qu'"il s'est humilié lui-même". Philippiens 2:6-8:
"Jésus-Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point
regardé comme une proie à arracher d'être égal
avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même [de Sa divinité,
de Sa gloire], en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable
aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié
lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort".
Jean 1O:17-18: "Le Père m'aime, parce que je donne ma vie,
afin de la reprendre. Personne ne me l'ôte, mais je la donne de
moi-même; j'ai le pouvoir de la donner et j'ai le pouvoir de la
reprendre: tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père." Rien que par ces deux passages bibliques, nous pouvons comprendre que
le Christ a non seulement offert le sacrifice, mais qu'Il S'est offert
Lui-même, abandonnant Sa divinité pour pouvoir mourir et
devenir le sacrifice suprême pour tous. Jésus est également le sacrificateur. Hébreux 4:14-15:
"Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a
traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes
dans la foi que nous professons. Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur
qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été
tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché".
C'est ainsi qu'à Lui seul, Jésus a rempli les trois conditions
nécessaires pour l'accomplissement des sacrifices. À la fin de ce premier chapitre, la façon d'offrir du menu
bétail ou des oiseaux est expliquée et vous permettra de
comprendre la procédure à suivre. Nous passons maintenant au second chapitre. Lévitique 2:1: "Lorsque
quelqu'un fera à l'Éternel une offrande en don, son offrande
sera de fleur de farine; il versera de l'huile dessus et il y ajoutera
de l'encens". Nous nous trouvons ici devant ce qui est encore appelé
"des mets non sanglants". La fleur de farine est une farine
très fine, sans impureté. Celui qui faisait cette offrande
devait mélanger l'huile et la farine, verser encore de l'huile
par-dessus et emporter avec lui de l'encens. Les holocaustes représentaient
l'oeuvre accomplie par le Christ en faveur de l'humanité. Les mets
dits non sanglants, gâteaux et galettes, représentaient aussi
l'homme accomplissant des oeuvres envers son prochain. Il ne nous est pas possible d'accomplir notre devoir envers notre prochain, si nous n'accomplissons pas avant tout notre devoir envers Dieu. C'est d'ailleurs ce que le Christ nous fait bien comprendre en disant: "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement". Et Il ajoute: "Et voici le second qui lui est semblable [qui a donc autant d'importance, autant de valeur que le premier]: Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Matthieu 22:37-39). C'est aussi ce que l'apôtre Jean confirme: "Nous connaissons
que nous aimons les enfants [engendrés] de Dieu, lorsque nous aimons
Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. Car l'amour de Dieu consiste
à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles"
(1 Jean 5:2-3). Pour transformer les grains en fine fleur de farine, il faut les battre,
les broyer, les écraser, les moudre et enfin les réduire
en une très fine farine. Mais une personne qui essaye de servir
son prochain doit se préparer à être de temps en temps
battu, broyé, écrasé, au sens figuré bien
entendu. Lorsqu'on essaye d'aider les autres, ils ne comprennent pas toujours
nos motivations et ne perçoivent pas les choses comme nous les
voyons. Oui, c'est difficile d'aider les autres, car ils vous attribuent
des motifs suspects et finissent par vous accuser de tous leurs malheurs.
Mais ce que nous oublions trop facilement aussi, c'est que notre fierté,
notre propre justice est la cause de la plupart des problèmes que
nous rencontrons avec les autres. Si notre vieil homme était vraiment mort et que quelqu'un nous
discrédite, notre attitude devrait nous pousser à ressentir
de la tristesse pour cette personne et non à nous tracasser pour
nous. Après tout, que peut craindre un homme réellement
mort? Voilà pourquoi nous devrions nous demander jusqu'où
notre vieil homme est mort. Peut-il encore se réveiller, s'insurger
et s'offusquer de ce qui lui est dit ou de ce qui lui est fait? Un vieil
homme mort n'a plus les mêmes sentiments, sa nature humaine est
morte avec lui. Si notre vieil homme était bien spirituellement
mort, nous serions peu sensibles à la façon dont le monde
nous traite ou nous maltraite. Lévitique 2:2: "Il l'apportera aux sacrificateurs, fils d'Aaron;
le sacrificateur prendra une poignée de cette fleur de farine arrosée
d'huile, avec tout l'encens, et il brûlera cela sur l'autel comme
souvenir. C'est une offrande d'une agréable odeur à l'Éternel." Remarquons qu'une poignée seulement de cette farine était
brûlée, l'huile était répandue sur la farine
et le reste était donné au sacrificateur, à l'exception
toutefois de l'encens qui, lui, devait être entièrement brûlé,
car il n'était d'aucun intérêt pour le repas du sacrificateur.
L'encens ne donne tout son parfum que s'il est soumis à l'épreuve
du feu et il symbolise les prières des saints qui montent vers
Dieu (Apocalypse 5:8) et qui ne dégagent tout leur parfum que sous
l'épreuve de la fournaise. L'huile versée sur la farine
et qui imprégnait celle-ci était le symbole du Saint-Esprit
qui n'a cessé d'imprégner la vie du Christ. Ensuite il est question dans le reste de ce chapitre, de gâteaux
et de galettes sans levain. Tout devait être sans levain, car le
Christ a été Lui-même sans levain, sans péché.
Ces gâteaux ne pouvaient pas être fabriqués avec du
miel parce que le miel fermente à la forte chaleur et il se gâte.
Les offrandes devaient être accompagnées de sel, qui symbolise
les véritables chrétiens qui sont le sel de la terre (Matthieu
5:13). Au chapitre 3, nous découvrons les sacrifices d'actions de grâces
ou de paix. On pouvait offrir un animal mâle ou femelle. La graisse
qui couvre les entrailles ainsi que toute celle qui y est attachée
était offerte à l'Éternel avec les deux rognons et
la graisse qui les entoure et qui couvre les flancs, sans oublier le grand
lobe du foie. Tout cela était brûlé sur l'autel. La
personne qui faisait cette offrande devait elle-même égorger
l'animal et le découper pour pouvoir ôter la graisse et les
rognons. Le chapitre 7 ajoute que le sacrificateur recevait la poitrine et l'épaule
droite. Le reste de l'animal revenait à celui qui avait offert
le sacrifice, il pouvait le manger en famille, tout comme le sacrificateur
pouvait manger en famille ce qui lui avait été remis. Ne
perdons pas de vue que le plan divin est un plan familial. Il a pour but
de nous amener tous ensemble vers Dieu, dans la paix et avec Jésus-Christ.
Et nous en arrivons au chapitre 4 où il est question des sacrifices
d'expiation. Nous constatons que, si quelqu'un transgresse involontairement
l'un des commandements, Dieu l'en rend responsable. Ce chapitre démontre
que le degré de connaissance va de pair avec les responsabilités;
plus on en a, plus le sacrifice doit être important et plus le jugement
sera sévère. Si un sacrificateur ou toute l'assemblée
avait péché involontairement, il fallait offrir un jeune
taureau; si c'était un chef, il devait offrir un bouc et si c'était
quelqu'un du peuple, il devait offrir une chèvre ou un agneau. Pourquoi contrairement à la Pâque, une chèvre, autrement
dit un animal femelle, est-elle autorisée ici? Parce que ce qui
était nécessaire pour l'expiation, c'est que l'on répande
le sang et que la mort s'ensuive. La mort de Jésus-Christ peut
être représentée par un animal mâle ou femelle,
selon le désir exprimé par Dieu. Il y a cependant quelque chose de différent. Tout ce qui était
offert à l'Éternel pour les sacrifices d'actions de grâces
ou de paix l'était toujours pour ce sacrifice d'expiation, mais
personne ne devait recevoir le reste de l'animal. Lévitique 4:1O-12:
"Le sacrificateur enlèvera ces parties comme on les enlève
du taureau dans le sacrifice d'actions de grâces et il les brûlera
sur l'autel des holocaustes. Mais la peau du taureau, toute sa chair,
avec sa tête, ses jambes, ses entrailles et ses excréments,
le taureau entier, il l'emportera hors du camp, dans un lieu pur, où
l'on jette les cendres, et il le brûlera au feu sur du bois; c'est
sur le tas de cendres qu'il sera brûlé." Le labeur physique était ici plus important, car il fallait transporter
les morceaux de l'animal hors du camp et les brûler en veillant
à ce qu'ils soient bien consumés. Le Christ est aussi intervenu dans le sacrifice expiatoire, puisque de
nombreux passages bibliques, notamment 1 Jean 2:2, nous informent qu'Il
a été une victime expiatoire. Restent maintenant les sacrifices de culpabilité dont il est question
dans la deuxième partie du chapitre 5. Il s'agit ici de transgressions
commises involontairement à l'égard des choses consacrées
à l'Éternel. C'est celui qui aurait oublié de payer la dîme ou de racheter
son premier-né, celui qui aurait transgressé des ordonnances
relatives aux prémices, etc.: toutes choses qui ont gardé
leur valeur aujourd'hui et qui sont encore en application en ce vingtième
siècle. Mais puisque Lévitique 7:7 nous confirme que la
loi pour ce sacrifice est identique à celle relative au sacrifice
d'expiation, loi que nous avons déjà examinée au
chapitre 4, je n'y reviendrai pas. Maintenant une question vient immédiatement à l'esprit.
De tous ces rituels physiques, que faut-il encore observer? Plus rien!
C'est ce que nous fait comprendre Hébreux 9:9-10: "C'est une
figure pour le temps actuel [ce qui est une figure pour nous, c'est le
tabernacle et toutes les choses qu'il contenait], où l'on présente
des offrandes et des sacrifices qui ne peuvent rendre parfait sous le
rapport de la conscience celui qui rend ce culte, et qui, avec les aliments,
les boissons, les diverses ablutions, étaient des ordonnances charnelles,
imposées seulement jusqu'à une époque de réformation
[jusqu'à la mort du Christ qui fut le sacrifice suprême]." Par conséquent nous ne devons plus offrir d'animaux en sacrifice,
ni de mets, ni de gâteaux. Plus question non plus de boissons ou
de libations, comme cela était requis dans le livre de l'Exode
aux chapitres 25 et 29. Plus question d'ablutions, car aujourd'hui, ce
sont les eaux vives du Saint-Esprit qui remplacent ces ablutions. Tout
cela a été écarté, mis de côté!
Par contre, nous devons toujours voir le côté spirituel que
représentent tous ces rituels et nous devons offrir nos corps en
sacrifice et nous rappeler que nos prières sont comme un parfum
qui monte vers Dieu, etc. Poursuivons maintenant l'étude de la loi dans le Lévitique: Toutefois, si nous témoignons, nous ne devons ni jurer ni prêter
serment, conformément à ce que le Christ nous demande dans
Matthieu 5:33-37 et à ce qui est confirmé dans Jacques 5:12.
Si nous sommes appelés à nous présenter devant un
juge ou un tribunal, faisons savoir rapidement à la personne qui
nous convoque que nous ne pourrons pas déposer sous serment. Lévitique 5:21-24: "Lorsque quelqu'un péchera et commettra
une infidélité envers l'Éternel, en mentant à
son prochain au sujet d'un dépôt, d'un objet confié
à sa garde, d'une chose volée ou soustraite par fraude,
en niant d'avoir trouvé une chose perdue, ou en faisant un faux
serment sur une chose quelconque de nature à constituer un péché;
lorsqu'il péchera ainsi et se rendra coupable, il restituera la
chose qu'il a volée ou soustraite par fraude, la chose qui lui
avait été confiée en dépôt, la chose
perdue qu'il a trouvée, ou la chose quelconque sur laquelle il
a fait un faux serment. Il la restituera en son entier, y ajoutera un
cinquième et la remettra à son propriétaire." Ces versets sont simples et faciles à comprendre. Si vous trouvez
quelque chose et que vous ne le déclarez pas, vous êtes coupables.
Si quelqu'un vous confie un objet pour le remettre à une autre
personne et que vous omettez de le faire en disant ne pas l'avoir reçu,
il y a, selon le cas, vol ou fraude. Si, en toute confiance, on vous remet
un bien quelconque ou de la marchandise pour la vendre, si vous la vendez
et, au lieu de payer au propriétaire la valeur de cette marchandise,
vous gardez l'argent pour vos besoins personnels, donc sans en avoir averti
le propriétaire, sans avoir obtenu son accord, il y a fraude ou
vol selon les circonstances. Cette loi est une loi nationale, la restitution du cinquième est
une loi prévue pour la nation d'Israël. Cependant son intention
est toujours présente. Faisons bien la différence entre
des rapports commerciaux avec une société où, par
exemple, chaque partie sait qu'elle prend des risques, et des rapports
que nous pouvons avoir entre frères ou avec quelqu'un qui essaye
de nous aider, convaincu de pouvoir nous faire confiance. Ensuite l'Éternel accomplit un prodige. Lévitique 9:23-24:
"Moïse et Aaron entrèrent dans la tente d'assignation.
Lorsqu'ils en sortirent, ils bénirent le peuple. Et la gloire de
l'Éternel apparut à tout le peuple. Le feu sortit de devant
l'Éternel et consuma sur l'autel l'holocauste et les graisses.
Tout le peuple le vit et ils poussèrent des cris de joie et se
jetèrent sur leur face." L'Éternel montre au peuple Sa présence par une lueur rayonnante
et un feu sortant de l'autel, consumant à l'instant l'holocauste
et les graisses. Ce fut tellement impressionnant et réjouissant
que le peuple se jeta sur sa face, se trouvant ainsi contre la poussière
dont il a été tiré. Cette flamme que Dieu avait allumée ne devait jamais s'éteindre,
elle devait être entretenue perpétuellement, ce qui ne fut
pas le cas et causa la mort des fils d'Aaron, Nadab et Abibu. Le feu est
un des symboles physiques du Saint-Esprit et, tout comme Il a allumé
ce feu d'une manière surnaturelle, Dieu nous donne aussi Son Esprit
Saint d'une manière surnaturelle. À notre tour, nous devons
être très attentifs et veiller à ne pas le laisser
s'éteindre (1 Thessaloniciens 5:19). Le jour de la Pentecôte, lorsque l'Église du Nouveau Testament
reçut le Saint-Esprit, des langues de feu apparurent, séparées
les unes des autres, et se posèrent sur chacun de ceux qui étaient
présents. Dieu accomplit ce miracle afin qu'ils sachent que la
puissance de Dieu, la pensée de Dieu était entrée
en eux. Lévitique 7:23-25: "Vous ne mangerez point de graisse de
boeuf, d'agneau ni de chèvre. La graisse d'une bête morte
ou déchirée pourra servir à un usage quelconque;
mais vous ne la mangerez point. Car celui qui mangera de la graisse des
animaux dont on offre à l'Éternel des sacrifices consumés
par le feu, celui-là sera retranché de son peuple." Il est question ici de la graisse de boeuf, d'agneau ou de chèvre,
donc de celle du gros et du menu bétail. Ceci était déjà
mentionné dans Lévitique 3:14-17. Toutefois, on peut manger
une viande persillée de gras, ce qui est un signe de qualité.
En effet, nous lisons dans Néhémie 8:10: "Allez, mangez
des viandes grasses [...]" L'apôtre Luc ajoute: "Amenez
le veau gras, tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous" (Luc
15:23). Il faut donc faire la différence entre la graisse des quadrupèdes
et la viande grasse. On peut manger la graisse d'oie puisqu'il n'est pas
question des oiseaux dans cette interdicition. Nous en arrivons maintenant au chapitre 11 du livre du Lévitique.
Ce chapitre traite des viandes pures et impures, et il est très
important de bien le comprendre. Tout d'abord nous devons reconnaître
que tous les animaux ont été créés par Dieu
et, bien entendu, il y a diverses raisons à cela. L'Éternel a voulu donner à l'homme des animaux destinés
à lui servir de nourriture, mais tous n'ont pas été
créés dans ce but. Certains sont destinés à
l'aider, à le porter, à tirer ses charges, c'est le cas
du cheval. D'autres sont des carnassiers et leur rôle est de détruire
les animaux malades. C'est le cas des lions, pour ne citer que ceux-ci,
qui chassent les antilopes et qui attrapent les plus faibles, celles qui
sont malades ou blessées ou qui ont un défaut physique les
empêchant de fuir assez rapidement. Il y a des animaux comme le paon, destiné à nous montrer
une des beautés de la création de Dieu. Tout comme il y
a des oiseaux qui maintiennent un bon équilibre entre les insectes,
la flore et sa reproduction, pour autant que l'homme ne vienne pas pertuber
cet équilibre avec des insecticides. Il y a aussi les charognards, les éboueurs, ceux qui éliminent
de la surface de la terre tout ce qui pourrait pourrir et provoquer des
épidémies. Je pense ici au porc et au sanglier qui n'hésitent
pas à manger des bêtes mortes, que ce soit à la ferme
ou dans les champs et les forêts. Maintenant l'homme fait un élevage
intensif de porcs, ce qui provoque une série de catastrophes comme
c'est le cas avec le lisier. On pousse l'élevage d'une manière
intensive pour gagner un maximum d'argent et nous avons la peste porcine,
les vaches folles dont le cerveau est attaqué par différents
virus transmissibles à l'homme. Quant à ce qui vit dans la mer, les crustacés sont les
éboueurs des mers et des océans, tous les coquillages sont
des filtres. Lorsque vous avez un ulcère à l'estomac ou diverses maladies,
il arrive que le médecin, qui, la plupart du temps, ignore tout
des lois divines, vous demande de ne plus manger ces animaux, ces crustacés
et ces coquillages, mais il vous autorise à manger n'importe quoi
dès que vous êtes guéris. Quel paradoxe! Cependant, ne croyez surtout pas que, si l'un d'entre nous est atteint
d'une de ces maladies, c'est parce qu'il continue à manger des
viandes impures. Non, nous avons peut-être accumulé suffisamment
de toxines au cours des années passées que pour en supporter
les conséquences aujourd'hui. De plus Dieu, qui connaît le
corps humain qu'Il a créé, punit l'iniquité des pères
sur leurs enfants jusqu'à la troisième et la quatrième
génération. Il n'est question ici que de transgressions
physiques, de transgressions des lois de la santé. Nous avons donc
accumulé depuis les quelques générations précédentes,
pouvant remonter jusqu'à la troisième ou la quatrième,
différents poisons, différentes toxines qui, peut-être,
nous donneront quelques soucis de santé. Examinons ce que l'Éternel nous fait comprendre par des exemples
très simples. Je suppose que vous faites très bien la différence
entre les viandes pures et les viandes impures, je me bornerai donc à
quelques explications seulement. Lorsque nous trouvons le mot impur au sujet des aliments, ce mot est
traduit de l'hébreu tâmê signifiant "sali, souillé,
abominable, infâme, pollué, impur". Nous ne devons pas
manger des viandes qui saliraient, souilleraient, pollueraient notre organisme,
des viandes que Dieu considère comme abominables et infâmes,
nous ne devons pas en consommer. Encore une fois, tous ces animaux dont
la chair est considérée comme impure ont leur raison d'être,
mais Dieu ne les a pas créés pour que nous les consommions.
Il en est de même pour certaines plantes et certains champignons,
tous ne sont pas bons pour la consommation, bien qu'ils aient leur raison
d'être. Lévitique 11:3: "Vous mangerez de tout animal qui a la corne
fendue, le pied fourché et qui rumine". Les bovidés
ont la corne du sabot fendue et cette corne est composée de deux
pointes formant la fourche. Ce n'est pas le cas du cheval, par exemple,
qui a le sabot rond, sans fente, sans pointe. Il doit donc être
éliminé de notre alimentation, d'autant plus qu'il ne rumine
pas. Le porc a la corne fendue, le pied fourchu mais, comme il ne rumine
pas, il doit être lui aussi éliminé comme le cheval.
Le lapin et le lièvre n'ont pas de sabot, nous ne devons pas en
manger. Lévitique 11:9: "Voici les animaux dont vous mangerez parmi
tous ceux qui sont dans les eaux. Vous mangerez de tous ceux qui ont des
nageoires et des écailles, et qui sont dans les eaux, soit dans
les mers, soit dans les rivières". Les animaux aquatiques
qui n'ont ni nageoires ni écailles doivent être éliminés
de notre table. Remarquez que Dieu ne dit pas: "Voici les poissons..."
Nous devons donc éliminer aussi les animaux aquatiques qui ne sont
pas des poissons, et qui n'ont ni nageoires ni écailles. C'est
le cas pour tous les coquillages, de tous les crustacés, les poulpes,
les oursins, les escargots de mer, etc. Ensuite, à partir du verset 13, l'Éternel nous donne une liste d'oiseaux que nous ne devons pas manger. En examinant chacune des espèces citées, vous comprendrez facilement que:
Les oiseaux purs ont toutes ces caractéristiques, par contre il
en manque une ou plusieurs pour les oiseaux impurs. Et pour en finir avec la nourriture, l'Éternel donne une liste
de quelques sauterelles que nous pouvons manger. Vous pouvez examiner
tout cela en détail à partir du verset 2O. Celui qui touchait le cadavre d'un de ces animaux impurs devenait impur
à son tour, mais je vous rappelle que la loi de l'impureté
a été mise de côté, les ablutions ayant été
données jusqu'à une époque de réformation,
c'est-à-dire jusqu'à la mort du Christ. Certains préconisent le végétarisme ou le végétalisme.
Que faut-il en penser? Végétalisme: "Régime des personnes qui se nourrissent exclusivement de végétaux." Végétarisme: "Système d'alimentation dans lequel
on supprime toutes les espèces de viandes ou leurs dérivés
immédiats [végétarisme], ou même tous les produits
d'origine animale: oeufs, lait, etc. [végétalisme]. Encycl.
Hist. Le végétarisme ou système de Pythagore fut
pratiqué en tout temps: par opinion philosophique chez les population
brahmaniques de l'Inde, par pénitence dans les ordres monastiques,
par nécessité chez les peuples pauvres, par goût enfin
chez des personnes appartenant à toutes les races et à toutes
les catégories sociales. Le végétarisme a des inconvénients.
Il faut d'abord tenir compte que l'homme est omnivore par sa dentition
et par la longueur de son intestin; que, de plus, il est habitué
depuis d'innombrables générations à cette alimention
mixte. En outre, si les végétaux contiennent des sucres,
des corps gras et des protéines, ces dernières y sont en
quantité minime et sont moins facilement assimilées, ce
qui conduit à absorber des quantités considérables
d'aliments. Le régime végétarien laisse, en outre,
des déchets en proportions exagérées et il produit
une tendance à l'alcalose, surtout chez les sujets ayant une activité
musculaire réduite." Qu'en dit la bible? 1 Timothée 4:1-5: "Mais l'Esprit dit
expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront
la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à
des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant
la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant
de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés
pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont
fidèles et qui ont connu la vérité. Car tout ce que
Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté,
pourvu qu'on le prenne avec actions de grâces, par parce que tout
est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière."
Ne pas manger de viande est donc une doctrine de démons. Il faut remarquer que ce passage ne s'applique nullement aux viandes
impures, à celles que Dieu interdit pour la consommation de l'homme.
Les viandes impures ne peuvent pas être sanctifiées par Dieu,
puisqu'Il en défend la consommation. Elles ne sont donc pas des
aliments. Par contre, Dieu a créé les animaux purs pour
que nous puissions en consommer. Il est certain qu'Adam et Ève
avaient des canines afin de pouvoir manger de la viande, et le tube digestif
de l'homme contient tout l'équipement nécessaire pour digérer
les constituants de la viande. Noé et ses fils mangèrent de la viande, c'est ce que nous
fait comprendre Dieu en faisant la distinction entre les animaux purs
et les animaux impurs qui devaient entrer dans l'arche: "Tu prendras
auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle
et sa femelle; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle
et sa femelle" (Genèse 7:2). Cette distinction eût été
inutile si, à l'époque, les hommes avaient été
végétariens. À Adam et Ève l'Éternel déclara: "Voici,
je vous donne toute herbe portant de la semence et qui est à la
surface de toute la terre, et tout arbre ayant en lui du fruit d'arbre
et portant de la semence: ce sera votre nourriture" (Genèse
1:29). Ce passage ne signifie nullement que la viande était exclue
de l'alimenttation d'Adam et le troupeau d'Abel ne pouvait pas trouver
sa raison d'être pour le lait uniquement. Noé lui-même mangeait de la viande. L'Éternel lui
dit: "Et toi, prends de tous les aliments que l'on mange, et fais-en
une provision auprès de toi, afin qu'ils te servent de nourriture
ainsi qu'à eux" (Genèse 6:21). En disant "prends
de tous les aliments que l'on mange", l'Éternel fait une resctriction
qui n'existe pas pour les végétaux, comme on le constate
dans Genèse 1:29. Cette restriction ne se rapporte qu'aux animaux
dont la chair est impure pour la consommation de l'homme. En rappelant à l'Ancien Israël la loi relative aux viandes
pures et impures, l'Éternel lui donna en même temps l'ordre
d'en manger. Voyons la façon dont Il S'exprima: "Voici les
animaux dont vous mangerez parmi toutes les bêtes qui sont sur la
terre. Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le pied fourchu
et qui rumine. [...] Voici les animaux dont vous mangerez parmi tous ceux
qui sont dans les eaux [...]" (Lévitique 11:2-3, 9). Et en
répétant cette loi, Moïse écrit: "Voici
les animaux que vous mangerez: le boeuf, la brebis et la chèvre;
le cerf, la gazelle et le daim, le bouquetin, le chevreuil, la chèvre
sauvage et la girafe. Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue,
le pied fourchu et qui rumine. [...] Voici les animaux dont vous mangerez
parmi tous ceux qui sont dans les eaux [...] Vous mangerez tout oiseau
pur" (Deutéronome 14:4-6, 9, 11). Abraham a mangé de la viande avec l'Éternel: "L'Éternel
lui apparut parmi les chênes de Mamré, comme il était
assis à l'entrée de sa tente, pendant la chaleur du jour.
Il leva les yeux, et regarda: et voici, trois hommes étaient debout
près de lui. [...] Et Abraham courut à son troupeau, prit
un veau tendre et bon, et le donna à un serviteur qui se hâta
de l'apprêter. Il prit encore de la crème et du lait, avec
le veau qu'on avait apprêté, et il les mit devant eux. Il
se tint lui-même à leurs côtés, sous l'arbre.
Et ils mangèrent" (Genèse 18:1-2, 7-8). En lisant les chapitre 6 et 7 du livre du Lévitique, on constate
que les sacrificateurs mangeaient les viandes du sacrifice de culpabilité
comme du sacrifice d'expiation (Lévitique 7:5-7). Le livre des
Nombres explique que le peuple d'Israël a mangé les cailles
que l'Éternel lui amena par un vent qu'Il fit souffler de la mer.
Si certains furent malades et en moururent, c'est parce qu'ils se goinfrèrent,
ils mangèrent avec convoitise, sans prendre la peine de mâcher
(Nombres 11:31-33). Le peuple mangeait aussi de la viande pendant la fête des Tabernacles: "Là, tu achèteras avec l'argent tout ce que tu désireras, des boeufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir, tu mangeras devant l'Éternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille" (Deutéronome 14:26). Néhémie dit au peuple: "Allez, mangez des viandes
grasses et buvez des liqueurs douces [...]" (Néhémie
8:10). Le livre du Lévitique fait aussi une distinction entre le gibier
comestible et celui qui ne se mange pas, comme le sanglier et le lièvre:
"Si quelqu'un des enfants d'Israël ou des étrangers qui
séjournent au milieu d'eux prend à la chasse un animal ou
un oiseau qui se mange, il en versera le sang, et le couvrira de poussière"
(Lévitique 17:3). Le livre de la Genèse décrit Isaac demandant à Ésaü
de lui apporter du gibier: "Maintenant donc, je te prie, prends tes
armes, ton carquois et ton arc, va dans les champs, et chasse-moi du gibier.
Fais-moi un mets comme j'aime et apporte-le-moi à manger"
(Genèse 27:3-4). Dans le Nouveau testament, il est question du veau gras que l'on tue
pour fêter le retour du fils prodigue: "Amenez le veau gras
et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous, car mon fils que voici
était mort et il est revenu à la vie; il était perdu
et il est retrouvé" (Luc 15:23-24). Le christ Lui-même a mangé l'agneau pascal et c'est au cours
de ce repas qu'Il a changé les symboles par le pain et le vin.
Il a multiplié les pains, mais aussi les poissons: "Jésus
leur répondit: [...] donnez-leur vous-mêmes à manger.
Mais ils lui dirent: Nous n'avons ici que cinq pains et deux poissons.
Et il dit: apportez-les moi. Il fit asseoir la foule sur l'herbe, prit
les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel,
il rendit grâces. Puis, il rompit les pains et les donna aux disciples,
qui les distribuèrent à la foule. Tous mangèrent
et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux
qui restaient. Ceux qui avaient mangé étaient environ cinq
mille hommes, sans les femmes et les enfants" (Matthieu 14:16-21).
Un autre événement similaire est encore relaté par
l'apôtre Matthieu (Matthieu 15:34-37). À son tour, l'apôtre
Marc confirme ce fait (Marc 6:39-44). Après Sa résurrection, Jésus fit cuire du poisson
pour Ses disciples et le leur donna à manger: "Lorsqu'ils
furent descendus à terre, ils virent là des charbons allumés,
du poisson dessus, et du pain. Jésus leur dit: Apportez les poissons
que vous venez de prendre. [...] Venez, mangez. [...] Jésus s'approcha,
prit le pain et le leur donna; il fit de même du poisson" Jean
21:9-10, 12-13). On cite souvent le cas de Daniel pour appuyer le végétarisme
ou le végétalisme, mais il faut remarquer que si Daniel,
sous Nébucadnetsar, décide de ne pas manger de viande, c'est
pour ne pas se souiller: "Daniel résolut de ne pas se souiller
par les mets du roi et par le vin dont le roi buvait, et il pria le chef
des eunuques de ne pas l'obliger à se souiller" (Daniel 1:8).
Daniel ne voulait pas se souiller par du sang et des viandes impures,
selon les instructions de Lévitique 11:43. Plus tard, alors qu'il se trouvait sous le règne de Cyrus, Daniel
mangeait de la viande: "En ce temps-là, moi, Daniel, je fus
trois semaines dans le deuil. Je ne mangeai aucun mets délicat,
il n'entra ni viande ni vin dans ma bouche et je ne m'oignis point jusqu'à
ce que les trois semaines fussent accomplies" (Daniel 10:2-3). En décrivant le royaume que le Christ viendra instaurer sur terre,
le prophète Ésaïe écrit: "Alors il répandra
la pluie sur la semence que tu auras mise en terre, et le pain que produira
la terre sera savoureux et nourrissant. En ce même temps, tes troupeaux
paîtront dans de vastes pâturages" (Ésaïe
30:23). "Mes élus posséderont le pays, et mes serviteurs
y habiteront. Le Saron servira de pâturage au menu bétail,
et la vallée d'Acor servira de gîte au gros bétail
[...]" (Ésaïe 65:9-10). "Des étrangers seront
là et feront paître vos troupeaux. Des fils de l'étranger
seront vos laboureurs et vos vignerons" (Ésaïe 61:5).
Il est certain que tous ces troupeaux ne trouveront pas leur raison d'être
dans le lait seulement, mais ils serviront aussi à la nourriture
de l'homme. La chair des animaux purs est faite pour l'homme. Il est d'ailleurs prouvé
que celui qui ne mange aucune viande est physiquement plus faible qu'un
personne qui en mange; de plus, ses capacités mentales sont diminuées.
L'homme a besoin de protéines animales et de certains acides aminés
qui se trouvent dans la viande. Voilà pourquoi les protéines
de la viande sont qualifiées de protéines à haute
valeur biologique. Par contre, les protéines d'origine végétale
n'apportent que peu ou pas d'acides aminés essentiels: elles sont
dites à faible valeur biologique. D'autres nutriments, comme certains minéraux et certaines vitamines,
ne sont pas apportés en quantité suffisante par les seuls
végétaux. Le cas du fer est intéressant. Nécessaire à la fabrication
de nos globules rouges et donc pour éviter les anémies,
le fer se trouve dans la viande et dans certains végétaux,
mais sous des formes différentes. Il se fait que la forme contenue
dans la viande, la forme dite héminique, est mieux absorbée
par l'intestin que les formes contenues dans les végétaux.
De plus, les végétaux contiennent des substances appelées
phytates, qui ont pour effet notamment de freiner encore davantage l'absorption
du fer. Enfin, il faut en finir avec le mythe de Popeye: la fameuse richesse
des épinards en fer est une erreur historique qui a la vie dure,
sans compter que si les épinards contiennent effectivement du fer,
il faudrait en consommer des quantités très importantes
pour parvenir à couvrir les besoins nutritionnels. Compte tenu de tout cela, le végétarisme, parce qu'il tolère
des protéines d'origine animale comme celles ces oeufs et du lait,
par exemple, expose à moins de carences en acides aminés
essentiels que le végétalisme. Il a été constaté que les ondes cérébrales sont identiques chez les végétaliens de longue date et chez les épileptiques. Être végétalien ou même végétarien est nécessaire pour faire un bon médium. Hitler était démoniaque, il a été utilisé par Satan, il était végétalien. Satan veut dominer notre esprit et cela lui est d'autant plus facile si nous sommes diminués mentalement. Conformons-nous donc aux instructions divines et mangeons de la chair animale pure. Nous allons poursuivre avec Lévitique 12, puisque nous avons clôturé
avec Lévitique 11, en parlant des viandes pures et impures. I Jean 3:4: "Quiconque pèche transgresse la loi et le péché
est la transgression de la loi." Et nous en arrivons à Lévitique 12. Dans ce chapitre, il
est question d'impureté, de circoncision physique, de purification,
d'holocauste et de sacrifice d'expiation. Lévitique 12:2-5: "Lorsqu'une femme deviendra enceinte et
qu'elle enfantera un mâle, elle sera impure pendant sept jours;
elle sera impure comme au temps de son indisposition menstruelle. [...]
Elle restera encore trente-trois jours à se purifier de son sang;[...]
elle n'ira point au sanctuaire, [...] Si elle enfante une fille, elle
sera impure pendant deux semaines, [...] et elle restera soixante-six
jours à se purifier de son sang." En déclarant la mère impure, Dieu décourageait les
visiteurs, car tous ceux qui la touchaient ou qui touchaient son lit devenaient
impurs à leur tour jusqu'au soir. Par cette restriction, Dieu protégeait
aussi les nouveaux-nés qui peuvent être si facilement contaminés
par les microbes, les germes, les maladies. Ceci devrait nous amener à réfléchir lorsque nous
avons de très jeunes enfants parmi nous. En effet, certaines personnes
viennent se pencher sur eux, leur caresser les joues ou encore le menton,
leur chatouiller la poitrine avec l'espoir de leur arracher un sourire,
et cela après avoir serré tant de mains. Pour le bien de l'enfant, pour sa santé, nous devrions nous abstenir
de ces gestes d'affection. Au premier abord, le geste est peut-être
beau, mais le résultat risque d'être plus grave que nous
ne le pensons. De plus, par ce chapitre 12 du Lévitique, Dieu nous
montre que nous devons éviter de faire quoi que ce soit qui, directement
ou indirectement, pourrait altérer la santé des nourrissons.
Cette loi rendant la mère impure pendant une semaine, s'il naissait
un garçon, ou pendant deux semaines, s'il naissait une fille, freinait
le désir qu'aurait pu avoir la mère de sortir avec son enfant
et, en plus, cela freinait aussi la venue des visiteurs. En outre, en ce qui concerne la période de quarante jours (7+33)
et de quatre-vingts jours (14+66), nous n'avons encore aucune preuve irréfutable.
Le résultat actuel de nos recherches peut se résumer comme
suit: il semblerait que cette isolation de la mère qui allaite
son enfant aurait pour but d'éliminer le stress, la tension qui
influe beaucoup sur le comportement de la maman et du bébé. De nos jours, on essaye de plus en plus de tenir à distance les
visiteurs qui ne font pas partie de la famille proche afin de mieux protéger
la maman et le bébé. À ce jour, la science médicale a prouvé qu'une période
de six semaines ou quarante-deux jours était une bonne période
avant qu'un couple n'ait des relations conjugales après l'accouchement.
La lactation peut être contrariée, freinée par la
tension, par toutes les inquiétudes émotionnelles de la
maman, qui peuvent provoquer une sorte de cercle vicieux. En effet, plus la lactation est contrariée, plus le bébé
doit téter pour trouver la quantité de lait qui lui est
nécessaire et plus il s'agite. Plus il s'agite, plus le degré
d'anxiété de la maman s'élève et de nouveau
la lactation en est contrariée. Par ces quelques explications, nous pouvons déjà comprendre
qu'il y a dans cette loi une volonté de protéger la maman
et le bébé. Bien que nous ne comprenions pas encore clairement le pourquoi de ces
quarante jours et de ces quatre-vingts jours, il est certain que, si cette
loi était valable pour nos ancêtres, elle a encore toute
sa raison d'être pour nous aujourd'hui. Et nous en arrivons au chapitre 13 qui donne divers détails sur
la lèpre et sur ce que le lépreux devait faire. Il ne semble
pas que la lèpre décrite dans ce chapitre soit identique
à celle qui est toujours connue de nos jours. Le principe décrit dans ce chapitre démontre qu'il faut
faire en sorte de stopper toute maladie dès qu'elle se manifeste. La médecine était connue chez les autres peuples mais,
à l'époque, elle n'existait pas chez l'ancien Israël.
Voilà pourquoi il fallait se présenter devant le sacrificateur
et se soumettre à la quarantaine, le malade étant placé
en dehors du camp pour la protection des autres. Ceci s'applique également au malade spirituel. Si quelqu'un vit
dans la transgression de la loi, s'il répand des rumeurs, s'il
veut imposer ses propres doctrines, ses idées personnelles, il
doit être écarté du camp d'Israël, c'est-à-dire
qu'il doit être mis hors de l'Église. C'est Dieu qui guérissait cette très sérieuse maladie.
Lorsque l'Israélite était guéri, il devait se présenter
à nouveau devant le sacrificateur qui devait l'examiner soigneusement
et décidait ensuite s'il pouvait réintégrer le camp. Ici aussi l'analogie intervient! Quand quelqu'un a été
mis à l'écart de la congrégation par suite de sa
lèpre spirituelle, il ne peut pas revenir quand il le veut. Il doit avant tout s'adresser au ministère qui doit vérifier
s'il est bien purifié spirituellement et décider s'il peut
revenir au sein de la congrégation, sans plus de danger pour le
peuple de Dieu. Souvent, après un premier examen, on laissait passer une période
d'attente permettant de se rendre compte si, oui ou non, la guérison
était bien certaine. Il en est de même pour celui qui est exclu de la congrégation.
Bien souvent, après un premier entretien, le ministre laisse passer
une période d'attente afin de s'assurer de sa sincérité
et ce n'est qu'après un second examen qu'il est réintégré. Dans le chapitre 15, nous trouvons les lois concernant les rapports sexuels. Dans les quinze premiers versets, YAHWEH traite de la gonorrhée
qui est l'ancien nom de la blennorragie. Le verset 16 fait mention de l'éjaculation et le verset 19 des
menstrues, des règles de la femme. Le but de ce chapitre est de souligner l'importance de l'hygiène
dans les relations sexuelles, que Dieu interdit au couple pendant la période
de menstruation. Le chapitre 16 se rapporte au jour des expiations. Cette fête est
toujours en vigueur aujourd'hui, nous l'observons chaque année
et c'est au cours du sermon qui vous est donné ce jour-là,
qui est et reste un jour de jeûne complet, que la signification
de tout ce chapitre vous est expliquée, à peu près
chaque année. Si vous souhaitez plus de détails, n'hésitez
pas à nous demander notre étude sur le sujet; elle vous
sera envoyée gratuitement (RFR85). Dans les neuf premiers versets du chapitre 17, l'Éternel explique
la bonne façon d'effectuer les sacrifices qui ne peuvent pas être
faits n'importe où. Pendant qu'il errait dans le désert, le peuple mangeait très
peu de viande, il se nourrissait principalement de la manne. Il avait quitté l'Égypte avec des troupeaux considérables
de brebis et de boeufs, et ils ne les mangèrent pas tous en si
peu de temps. Dieu voulait S'assurer que, lorsqu'ils tueraient leurs animaux, ils verraient
Dieu comme étant la figure centrale et ne reviendraient pas aux
anciennes pratiques dont ils avaient été témoins
et qui avaient été les leurs alors qu'ils se trouvaient
en Égypte. Lévitique 17:7: "Ils n'offriront plus leurs sacrifices aux
boucs, avec lesquels ils se prostituent. Ce sera une loi perpétuelle
pour eux et pour leurs descendants." Les boucs dont il est question ici sont des démons, des faux dieux
adorés en Égypte. Lorsqu'on abattait un animal, on le dédiait
à un faux dieu. Désormais il n'est plus question de faire
cela. S'ils voulaient tuer un animal, celui-ci devait être amené
au tabernacle et être abattu sous la surveillance du sacrificateur. Lévitique 17:10-14: "Si un homme de la maison d'Israël
ou des étrangers qui séjournent au milieu d'eux mange du
sang d'une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui
qui mange le sang et je le retrancherai du milieu de son peuple. Car l'âme
[ou la vie] de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur
l'autel, afin qu'il servît d'expiation pour vos âmes [pour
vos vies], car c'est par l'âme que le sang fait l'expiation. C'est
pourquoi j'ai dit aux enfants d'Israël: Personne d'entre vous ne
mangera du sang et l'étranger qui séjourne au milieu de
vous ne mangera pas du sang. Si quelqu'un des enfants d'Israël ou
des étrangers qui séjournent au milieu d'eux prend à
la chasse un animal ou un oiseau qui se mange, il en versera le sang et
le couvrira de poussière. Car l'âme [la vie] de toute chair,
c'est son sang qui est en elle. C'est pourquoi j'ai dit aux enfants d'Israël:
Vous ne mangerez le sang d'aucune chair, car l'âme de toute chair,
c'est son sang: quiconque en mangera sera retranché." Dans ces versets, il est question du sang. Il existe donc une interdiction
de manger du sang, car la vie de la chair est dans le sang; la vie de
toute chair, c'est son sang qui est en elle. Lorsque Dieu interdit de manger le sang, il utilise le mot akal qui signifie
"manger, brûler, consumer, dévorer, dîner, nourrir." Tout comme les instructions relatives aux animaux purs et impurs concernent
les lois de la santé, il en est de même pour l'absorption
du sang. Le sang absorbé par la bouche est détruit par l'estomac
où il se décompose, pouvant devenir toxique. Lorsqu'un ulcère
saigne, le sang stagne dans l'estomac et produit de l'ammoniac qui peut
être réabsorbé et qui, en passant dans le circuit
sanguin, risque d'intoxiquer la personne, s'il atteint le cerveau. Au chapitre 18, l'Éternel rappelle aux Israélites qu'ils
ne doivent pas commettre les actes sexuels qui se pratiquaient dans le
pays d'Égypte et qui étaient également pratiqués
dans le pays de Canaan vers lequel ils se dirigeaient. Il était courant dans ces pays de voir des mariages entre membres
de la même famille. N'oubliez pas que certains pharaons épousaient
leur soeur. "Vous pratiquerez mes ordonnances, et vous observerez mes lois:
vous les suivrez", ajoute encore YHVH (18:4). Il leur rappelle, et cela dans plusieurs passages bibliques, de ne pas
découvrir la nudité de leur parents, c'est-à-dire
de ne rien faire pour avoir des rapports sexuels avec des parents, une
belle-mère, une soeur ou une demi-soeur, avec les petits-enfants,
avec une tante ou un oncle, avec une belle-fille, avec une belle-soeur,
avec une mère, parce que toutes ces personnes font partie de la
parenté, de la famille. Lévitique 18:7: "Tu ne découvriras point la nudité
de ton père, ni la nudité de ta mère. C'est ta mère:
tu ne découvriras point sa nudité." Il est donc bien question d'inceste dans ce verset. Lévitique 18:20: "Tu n'auras point commerce avec la femme
de ton prochain, pour te souiller avec elle." Il est fait mention en plus de l'adultère. Lévitique 18:22: "Tu ne coucheras point avec un homme comme
on couche avec une femme. C'est une abomination." Il s'agit bien de l'homosexualité. Remarquez qu'elle est considérée
comme une abomination. Il s'agit d'un acte dont Dieu a horreur. Lévitique 18:23: "Tu ne coucheras point avec une bête,
pour te souiller avec elle. La femme ne s'approchera point d'une bête,
pour se prostituer à elle. C'est une confusion." Nous voici arrivés au chapitre 19 qui donne quelques bons principes
de vie. Lévitique 19:3: "Chacun de vous respectera sa mère
et son père, et observera mes sabbats. Je suis l'Éternel,
votre Dieu." Si un enfant ne grandit pas dans le respect et la bonne crainte de ses
parents, il aura énormément de problèmes pour apprendre
à respecter et à craindre Dieu. Lévitique 19:9-10: "Quand vous ferez la moisson dans votre
pays, tu laisseras un coin de ton champ sans le moissonner et tu ne ramasseras
pas ce qui reste à glaner. Tu ne cueilleras pas non plus les grappes
restées dans ta vigne, et tu ne ramasseras pas les grains qui en
seront tombés. Tu abandonneras cela au pauvre et à l'étranger.
Je suis l'Éternel, votre Dieu." Voilà quelque chose qui s'est perdu et pourtant cette loi est
toujours d'application, car Dieu prend soin du pauvre. Si vous laissez
un coin de votre champ sans le moissonner, il y a peu de chance pour que
quelqu'un vienne et prenne des épis. Alors que faire? Que l'on vienne ou non le chercher, laissez un coin,
ne serait-ce qu'un mètre carré, sans le moissonner, vous
aurez ainsi fait votre part aux yeux de Dieu. Lévitique 19:11: "Vous ne déroberez point et vous
n'userez ni de mensonge ni de tromperie les uns envers les autres".
On peut tromper par fraude, par dissimulation, en abusant d'une situation
ou en abusant des autres. Lévitique 19:12: "Vous ne jurerez point faussement par mon
nom, car tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis l'Éternel." Je ne m'arrête pas à chaque verset, car certains sont tellement
clairs qu'ils n'ont besoin d'aucune explication. Lévitique 19:13: "Tu n'opprimeras point ton prochain et tu
ne raviras rien par violence. Tu ne retiendras point jusqu'au lendemain
le salaire du mercenaire." Le Rabbinat français traduit ce passage de la manière suivante:
"Ne commets point d'extorsion sur ton prochain, point de rapine;
que le salaire du journalier ne reste point par-devers toi jusqu'au lendemain." Nous devons payer le salaire qui revient à l'ouvrier, sans l'opprimer
par un salaire de misère, et nous ne pouvons pas retenir ou retarder
le paiement du salaire qui est dû. Maudire un sourd parce qu'il ne fait pas ce qui lui est demandé,
parce qu'il n'entend pas, c'est ce qu'il ne faut pas faire, pas plus qu'il
ne faut mettre d'obstacles devant un aveugle. Non, il faut les aider l'un
et l'autre de notre mieux. L'esprit de ce précepte, c'est que personne ne doit tirer avantage
de l'ignorance, de la simplicité ou de l'inexpérience des
autres. Lévitique 19:15: "Tu ne commettras point d'iniquité
dans tes jugements; tu n'auras point égard à la personne
du pauvre et tu ne favoriseras point la personne du grand, mais tu jugeras
ton prochain selon la justice." Nous ne devons pas faire acception de personnes. En matière de
jugement, nous ne devons pas favoriser ou ménager le pauvre avec
l'arrière-pensée de l'aider, pas plus que nous ne devons
favoriser le grand, le puissant ou le riche, avec l'espoir de nous le
rendre favorable. Il nous faut juger selon la justice, selon l'impartialité. Toutefois, de nos jours, nous ne devrions pas prêter serment conformément
à Matthieu 5:33-37 et Jacques 5:12. Lévitique 19:16: "Tu ne répandras point de calomnies
parmi ton peuple. Tu ne t'élèveras point contre le sang
de ton prochain. Je suis l'Éternel." Nous ne devons pas colporter le mal. On peut colporter le mal d'une manière
très subtile, en laissant supposer certaines choses, en ne donnant
que quelques détails seulement qui risquent d'amener la suspicion
sur les autres, nous pouvons amener le doute sur le comportement de certaines
personnes par quelques paroles malignes ou hypocrites. Jacques nous rappelle, dans son épître, que la langue est
un feu, qu'elle est pleine d'un venin mortel. Nous ne serons donc jamais
assez attentifs aux paroles qui sortent de notre bouche. Lévitique 19:17: "Tu ne haïras point ton frère
dans ton coeur; tu auras soin de reprendre ton prochain, mais tu ne te
chargeras point d'un péché à cause de lui." Il ne faut vouloir du mal à personne, nous ne devons haïr
personne, mais nous ne devons assumer, accepter pour acquit aucun péché.
Si nous voyons quelqu'un pécher ou s'adonner à certaines
pratiques pouvant mettre sa vie spirituelle en danger, allons le trouver
en privé, avec une attitude humble, et donnons-lui les encouragements
nécessaires et l'aide dont il a besoin pour vaincre. Ne le condamnons pas, mais parlons-lui avec amour, avec bonté,
avec patience, avec douceur et, surtout, avec humilité. C'est de cette façon que nous ne nous chargerons pas d'un péché
à cause de lui. Remarquez qu'une fois encore, ce verset se termine par cette petite phrase:
"Je suis l'Éternel". Or, dans ce chapitre, cette expression
est citée quinze fois, comme si YHWH voulait nous dire: "C'est
Moi l'Éternel qui vous donne ces principes de vie." Lévitique 19:19: "Vous observerez mes lois. Tu n'accoupleras
point des bestiaux de deux espèces différentes [...]." Le mot "accoupler" est une mauvaise traduction, il faut lire:
"Tu n'attelleras point des bestiaux de deux espèces différentes." Ceci est à rapprocher de Deutéronome 22:10: "Tu ne
laboureras point avec un boeuf et un âne attelés ensemble." La raison de ceci est très compréhensible. L'un des deux
animaux aura un plus gros effort à accomplir, les efforts ne seront
pas bien partagés, bien équilibrés, à cause
de la différence de taille. L'Éternel prend soin de toute Sa création, même des
animaux. Lévitique 19:19: "Tu n'ensemenceras point ton champ de deux
espèces de semences [...]." Nous pouvons comprendre que cette loi est donnée pour que telle
plante ne vienne pas faire du tort à l'autre. Encore une fois,
il est question ici du champ et de la vigne, ceci est indépendant
de votre potager. Lévitique 19:19: "et tu ne porteras pas un vêtement
tissé de deux espèces de fils." Les fils de laine proviennent d'une source animale, les fils de lin proviennent
d'une source végétale. Nous devons éviter ce genre
de mélange. Par contre, pour les fibres naturelles à base de cellulose végétale
comme le lin et le coton, leur mélange est acceptable. Il y a encore les fibres animales à base de protéine comme
la soie et la laine, et leur mélange est acceptable également. Reste les tissus synthétiques: dacron, nylon, rayonne, polyester,
soie artificielle, etc. Beaucoup ignorent qu'un tissu synthétique
a été conçu pour avoir les mêmes caractéristiques
que les fibres naturelles avec lesquelles il est combiné. Par conséquent, un fil synthétique mélangé
à une fibre animale est acceptable et un fil synthétique
mélangé à une fibre végétale est acceptable
également. Lévitique 19:23-25: "Quand vous serez entrés dans
le pays et que vous y aurez planté toutes sortes d'arbres fruitiers,
vous en regarderez les fruits comme incirconcis; pendant trois ans, ils
seront pour vous incirconcis; on n'en mangera point. La quatrième
année, tous leurs fruits seront consacrés à l'Éternel
au milieu des réjouissances. La cinquième année,
vous en mangerez les fruits et vous continuerez à les récolter.
Je suis l'Éternel, votre Dieu." La quatrième année, les fruits doivent être consacrés
à l'Éternel. Dans l'ancien Israël, ils étaient
remis aux prêtres et aux Lévites. Au cours de la cinquième année, le propriétaire
des arbres pourra enfin manger ses fruits. Si vous faites cela, Dieu promet
que vous continuerez à les récolter. Cette loi ne se rapporte qu'aux arbres qui portent du fruit et non aux
arbrisseaux ou aux buissons (comme les groseillers, les framboisiers)
ou aux ronces (comme les mûriers), pas plus qu'aux vignes. La longévité
de tous ceux-ci est beaucoup plus courte que celle d'un arbre. Dieu fait donc une distinction entre les petits fruits, comme les baies,
les groseilles, les framboises et les mûres dont la cueillette est
semblable à une moisson et qui, en outre, subissent le sabbat de
la terre, et les fruits qui poussent sur des arbres. Lévitique 19:26: "Vous ne mangerez rien avec du sang." Rien de ce que nous mangeons ne doit être accompagné de
sang, même pas la sauce qui, dans certains restaurants, est faite
à base de sang. Ne confondez pas le jus de la viande qui coule de votre rôti lorsque
vous le découpez et le sang. Le jus qui coule de votre rôti
n'est pas du sang. Lévitique 19:26: "Vous n'observerez ni les serpents ni les
nuages pour en tirer des pronostics." Certaines versions écrivent: "Ne vous livrez pas à
la divination, ni aux présages." Pour déterminer si les événements leur seraient
favorables ou non, certains observaient les serpents, le vol des oiseaux
ou même les nuages. Nous devons éviter ces choses et éviter
en plus de nous remettre entre les mains de gens qui font ces choses. Ceci n'a rien à voir avec le fait de regarder le ciel pour déterminer
s'il serait bon de prendre le parapluie avant de sortir! Lévitique 19:27: "Vous ne couperez point en rond les coins
de votre chevelure et tu ne raseras point les coins de ta barbe." Il s'agit d'une coutume religieuse que les Israélites avaient
apprise en Égypte. À la mort d'un ami, les Égyptiens se coupaient une partie
de la chevelure et ils la jetaient dans le sépulcre, sur le mort.
On les laissait parfois sur la figure et la poitrine du décédé
pour apaiser les dieux infernaux. Lévitique 19:28: "Vous ne ferez point d'incisions dans votre
chair pour un mort et vous n'imprimerez point de figures sur vous." En signe de deuil, on se griffait les bras, le visage, on se les tailladait
même. L'Éternel S'oppose à cela ainsi qu'aux tatouages. Lévitique 19:31: "Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent
les esprits, ni vers les devins; ne les recherchez point, de peur de vous
souiller avec eux. Je suis l'Éternel, votre Dieu." Ce verset est à rapprocher de Deutéronome 18:1O-12: "Qu'on
ne trouve chez toi [...] personne qui exerce le métier de devin,
d'astrologue, d'augure, de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte
ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne
qui interroge les morts. Car quiconque fait ces choses est en abomination
à l'Éternel." Si nous nous tournons vers ces gens, nous nous souillerons avec eux et,
automati-quement, nous serons, à notre tour, en abomination à
l'Éternel. Lévitique 19:32: "Tu te lèveras devant les cheveux
blancs et tu honoreras la personne du vieillard. Tu craindras ton Dieu.
Je suis l'Éternel." Avant la guerre, lorsque l'on se trouvait dans un tram ou dans un train
et qu'une personne âgée montait, si elle ne trouvait pas
de place assise, une ou deux personnes se levaient pour lui laisser leur
siège. Si on croisait une personne âgée sur le trottoir,
on s'écartait pour lui laisser le passage. On en faisait autant
pour les dames. Aujourd'hui, on n'a de considération pour personne. Les jeunes
enfants courent, ils bousculent les personnes âgées, ils
leur marchent même sur les pieds sans un mot d'excuse et les parents
trouvent cela normal. Ils sont jeunes, disent les parents, ils ne savent pas. Mais s'ils ne
savent pas, c'est parce qu'on ne leur apprend pas le respect du prochain.
Lévitique 19:33-34: "Si un étranger vient séjourner
avec vous dans votre pays, vous ne l'opprimerez point. Vous traiterez
l'étranger en séjour parmi vous comme un indigène
du milieu de vous; vous l'aimerez comme vous-mêmes, car vous avez
été étrangers dans le pays d'Égypte. Je suis
l'Éternel, votre Dieu." Cette loi est destinée à réconforter celui qui se
trouve dans un pays étranger, qui est loin de sa famille et qui
a tout pour se sentir isolé et désolé. Elle nous montre que nous ne devons faire aucune discrimination, que
nous devons aimer tous ceux qui sont au milieu de nous. Lévitique 19:35-36: "Vous ne commettrez point d'iniquité
ni dans les jugements, ni dans les mesures de dimension, ni dans les poids,
ni dans les mesures de capacité. Vous aurez des balances justes,
des poids justes, des épha justes et des hin justes. Je suis l'Éternel,
votre Dieu, qui vous ai fait sortir du pays d'Égypte." Cette justice dans les jugements, dans les poids et mesures, voilà
quelque chose qui se fait de plus en plus rare de nos jours. Lévitique 19:37: "Vous observerez toutes mes lois et toutes
mes ordonnances et vous les mettrez en pratique. Je suis l'Éternel." Tout ce que nous venons de voir, toutes ces choses, nous devons encore les pratiquer. Ces lois sont tout ce qu'il y a de plus logique, bien que l'on essaye de nous faire croire qu'elles ne sont plus d'application aujourd'hui, on affirme qu'elles sont abolies, alors que le péché est la transgression de la loi. Au chapitre 20, nous trouvons les peines qui devaient être appliquées
pour les diverses transgressions déjà énumérées
dans les chapitres précédents. Le chapitre 21 se rapporte aux sacrificateurs. L'Éternel insiste
sur la perfection physique qui doit être la leur. Au chapitre 22, nous avons la liste de ce que devaient éviter
Aaron et ses fils. Cependant, j'aimerais attirer votre attention sur une
erreur de traduction: Lévitique 22:26-27: "L'Éternel dit à Moïse:
Un boeuf, un agneau ou une chèvre, quand il naîtra, restera
sept jours avec sa mère [...]" Il ne peut être question ici d'un boeuf, mais plutôt d'un
jeune veau. En effet, le boeuf est un animal castré et il ne peut
naître dans cet état. Il en est de même pour la chèvre
qui ne peut mettre au monde qu'un chevreau ou une chevrette. Dans ce cas
précis, puisqu'il faut offrir le premier-né, il ne peut
s'agir que d'un animal mâle, donc d'un chevreau. Lévitique 22:27 (la fin du verset): "dès le huitième
jour et les suivants, il sera agréé pour être offert
à l'Éternel en sacrifice consumé par le feu."
Pourquoi attendre ce délai de huit jours? Parce que la chair d'un
très jeune animal est peu nutritive et, en plus, l'Éternel
souhaite que l'animal ait les poils et les sabots parfaitement formés
(A. Clarke, page 535, volume 1). En outre, pour le bien de la mère,
il était nécessaire que le petit puisse téter son
lait pendant ce laps de temps. Lévitique 22:28: "Boeuf ou agneau, vous n'égorgerez
pas un animal et son petit le même jour." Encore une fois, il faut lire ici non pas "boeuf", mais "veau".
Il ne fallait pas tuer le petit et sa mère le même jour. Les Juifs comprennent ce précepte comme étant destiné
à inculquer la miséricorde et la compassion. Et nous en arrivons au chapitre 23 qui est celui des sabbats annuels
et hebdomadaires. Je n'ai pas l'intention de vous en parler dans cette
étude, puisque chaque année on vous explique la signification
de ces fêtes et ce qu'elles représentent. Si vous souhaitez
plus de détails, n'hésitez pas à nous demander notre
étude sur le sujet; elle vous sera envoyée gratuitement
(RFR80-87). Les premiers versets font mention du sabbat hebdomadaire qui nous rappelle
que Dieu est le Créateur. Les versets suivants nous détaillent
les fêtes annuelles dans leur ordre chronologique. J'ajouterai que ce ne sont pas nos fêtes, mais les fêtes
de l'Éternel, comme cela nous est indiqué au début
et à la fin de ce chapitre. Les différents sacrifices sont donnés en même temps
que les fêtes annuelles. Cependant, puisque Dieu a établi
les fêtes annuelles bien avant de faire connaître Son système
lévitique, la mise à l'écart des sacrifices n'abolit
pas les fêtes de l'Éternel qui ont été données
au peuple d'Israël par l'intermédiaire de Moïse, alors
qu'il se trouvait devant Yahweh sur le mont Sinaï. Vous reverrez
cela dans Exode 23 aux versets 14 à 16. Dans son commentaire, A. Clarke écrit: Le chapitre 24 donne les règles relatives au chandelier et aux
pains de proposition. Il est encore question des peines à appliquer
aux blasphémateurs et aux meurtriers. Comprenons cependant Lévitique 24:2: "Ordonne aux enfants
d'Israël de t'apporter pour le chandelier de l'huile pure d'olives
concassées, afin d'entretenir les lampes continuellement." Ces lampes étaient montées sur un chandelier à sept
branches et, depuis l'époque du Nouveau Testament, l'Église
est représentée par sept chandeliers séparés.
Ces sept chandeliers se succéderont sans discontinuité jusqu'au
retour du Christ. Au chapitre 25, nous retrouvons dans les sept premiers versets des instructions
relatives au sabbat de la terre que nous avons déjà commenté. Puisqu'il est question de "la terre", ces instructions se rapportent
aussi à notre potager. Ceci se rapporte, bien entendu, aux céréales. Vous comprenez
bien que cela pourrait s'appliquer difficilement aux salades, aux épinards
ou à beaucoup d'autres légumes de votre potager. Observer le sabbat de la terre, ce n'est pas laisser la terre à
l'abandon, comme beaucoup le supposent. Lorsque nous entrons dans notre
sabbat hebdomadaire, nous ne nous étendons pas sur un lit pour
y rester couchés pendant une période de vingt-quatre heures. Au cours du sabbat hebdomadaire, nous devons nous recharger physiquement
et spirituellement en participant aux saintes convocations qui nous sont
adressées par l'Éternel. De la même façon, l'année sabbatique de la terre
doit être utilisée pour la recharger, la nourrir, et celui
qui veut renouveler sa terre doit faire des efforts pour lui apporter
la nourriture physique. Cette loi ne peut pas s'imposer aujourd'hui à toutes nos nations,
puisqu'elles rejettent la loi divine. Mais nous qui avons compris la raison
et le bien-fondé des lois de notre Créateur, nous pouvons
l'appliquer d'une manière limitée. Cette loi est et reste une loi vivante qui préserve la vitalité
du sol. Dieu a Ses raisons en donnant Ses lois et, si nous ne les discutons
pas, si nous nous y conformons, nous en récolterons les bénéfices. En aucun cas, au cours de la septième année, il ne faut
semer pour récolter. Il faut semer dans le seul but de nourrir
la terre. En 1967, des essais ont été effectués à
l'Ambassador Collège de Bricket Wood en Angleterre. À la
fin de la sixième année, après la dernière
récolte, ils ont semé du trèfle appelé "English
White Clover". Cet ensemencement a été fait conformément
à Lévitique 25:3 qui dit: "Pendant six années
tu ensemenceras ton champ [...]" Ce trèfle a ensuite formé une couverture qui a maintenu
une certaine chaleur pendant tout l'hiver et a permis une reconstruction,
un renouvellement du sol, à l'aide des vers de terre. Au cours de l'année sabbatique, le service agricole de l'Ambassador
Collège a eu l'occasion de passer trois ou quatre fois la faucheuse
sur ce trèfle. Chacun sait que plus on coupe, plus il faut couper. Cette matière qui se décompose là où elle
est tombée est une nourriture de première classe pour les
vers de terre ainsi que pour tous les micro-organismes qui la composent,
ce qui leur permet de se multiplier. En fait, l'année sabbatique ne fournira pas au sol ce qui lui
est nécessaire, à moins de le lui procurer. Donc il faut
semer. Les matières mortes des plantes sont vitales parce qu'elles sont
la nourriture du sol et, si nous voulons que notre terre reste en bonne
santé, nous devons la nourrir. Comme l'a expliqué Monsieur Colin Sutcliffe qui a dirigé
les recherches faites à l'Ambassador Collège, "l'homme
est à même de récolter les bénédictions
d'un système complexe mais fantastique dans ses résultats,
et il ne peut le comprendre qu'en se soumettant aux lois divines. "Il n'y a personne, parmi ceux qui rejettent la loi du sabbat de
la terre, qui puisse arriver à la compréhension du système
nutritionnel. Nous-mêmes, ajoute-t-il, nous n'en sommes pas encore
arrivés à une totale compréhension, loin de là! "Dans un certain sens, nous regardons encore tout cela par le trou
de la serrure, mais nous sommes sur le chemin et nous sommes partis dans
la bonne direction, comme le prouvent les magnifiques résultats
obtenus." Il ajoute: "Si vous êtes un jardinier disposant d'un petit
lopin de terre et non un fermier possédant des hectares, ce principe
s'applique aussi à vous." Effectivement, il y a des choses que nous ne comprenons pas encore parfaitement
dans les ordonnances qui nous sont données par l'Éternel
Dieu. Il y a une centaine d'années, l'homme pouvait se poser la question:
pourquoi la circoncision au huitième jour et non pas au septième
ou au neuvième jour? Depuis lors, la médecine en a découvert
la raison. Elle nous a appris que c'est au cours du huitième jour
que l'enfant mâle a le plus d'agents coagulants dans le sang. Nous commençons à entrevoir la raison des quarante jours
ou des quatre-vingts jours après la naissance d'un enfant. Mais
un jour, nous en aurons une compréhension parfaite. Lévitique 25:8-10: "Tu compteras sept sabbats d'années,
sept fois sept années, et les jours de ces sept sabbats d'années
feront quarante-neuf ans. Le dixième jour du septième mois,
tu feras retentir les sons éclatants de la trompette; le jour des
expiations, vous sonnerez de la trompette dans tout le pays. Et vous sanctifierez
la cinquantième année, vous publierez la liberté
dans le pays pour tous ses habitants: ce sera pour vous le jubilé;
chacun de vous retournera dans sa propriété et chacun de
vous retournera dans sa famille." Verset 13: "Dans cette année de jubilé, chacun de
vous retournera dans sa propriété." Prendrions-nous une partie de la Bible pour rejeter le reste? Nous ne faisons pas un choix dans la parole de Dieu, nous connaissons
nos responsabilités et les Juifs eux-mêmes, qui n'ont plus
de jubilé, connaissent aussi leurs responsabilités et ils
savent où se trouvent leurs limites. Depuis les jours de Josué jusqu'à l'invasion assyrienne,
une série sabbatique était observée tous les sept
ans et une autre série de cinquante ans était observée
deux fois par siècle. Cela se présentait encore à
la cent cinquantième année, à la deux centième,
etc. Après l'invasion assyrienne au cours de laquelle les envahisseurs
emmenèrent en captivité un nombre de tribus qu'ils remplacèrent
par d'autres, ce fut la déportation et la captivité babylonienne
au cours de laquelle les Juifs n'observèrent plus la série
de sept ans, pas plus que le jubilé. Après cette période, il leur fut impossible de déterminer
qui étaient les véritables propriétaires du pays,
cette terre promise qui avait été divinement allouée
et partagée. De plus, nous sommes tous appelés à la vérité
à des moments différents. On peut très bien avoir
été baptisé en janvier, février ou mars, et
cela au cours d'années différentes. Et tous, nous sommes
venus à la vérité au cours de périodes différentes. Nous appartenons à une communauté spirituelle, nous sommes
la postérité spirituelle d'Abraham et nous en sommes arrivés
à un point où administrativement nous n'imposons pas, et
cela pour l'Église entière, la troisième dîme
au cours de la même troisième année ou de la même
sixième année pour tous. Par conséquent, nous ne pouvons pas imposer pour tous la même
année sabbatique, pas plus que nous ne pouvons ordonner une même
année de jubilé pour tous. C'est à nous de la déterminer. C'est une décision administrative, ce n'est pas une question de
prendre ceci et de rejeter cela. De même, nous ne pouvons pas imposer l'année sabbatique
ou l'année du jubilé à la société dans
laquelle nous vivons. L'Église de Dieu a ses limites, voilà pourquoi, au sein
même de l'Église, nous ne pouvons pas fixer une année
particulière qui serait celle de la troisième dîme
pour tous les membres, une année bien définie qui serait
pour tous en même temps l'année sabbatique, etc. L'année de relâche, personne ne sait quand elle doit tomber,
c'est le Christ Lui-même qui l'établira, qui la fixera avec
exactitude lors de Son retour. Lisons ce que Jésus lit dans le temple, alors qu'on Lui remet
le rouleau du prophète Ésaïe: Toutes ces promesses spirituelles décrites dans ces deux versets
se réaliseront au cours de l'année de grâce qu'instaurera
le Seigneur, et cette année de grâce deviendra réalité
lors de l'année du jubilé qui actuellement est perdue, mais
que le Christ nous fera connaître à Son retour. La terre est la véritable forme de toutes richesses. Dieu ne permet
pas que Son peuple puisse disposer à son gré des terres
qui doivent faire partie de l'héritage des familles, pénalisant
ainsi et privant les descendants de terres divinement allouées
et partagées. Ézéchiel 46:16-17: "Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel:
Si le prince fait à l'un de ses fils un don pris sur son héritage,
ce don appartiendra à ses fils, ce sera leur propriété
comme héritage. Mais s'il fait à l'un de ses serviteurs
un don pris sur son héritage, ce don lui appartiendra jusqu'à
l'année de la liberté, puis il retournera au prince; ses
fils seuls posséderont ce qu'il leur donnera de son héritage." Nous en sommes maintenant arrivés au chapitre 26. C'est, avec
les chapitres 11 et 28 du livre du Deutéronome, le chapitre des
bénédictions et des malédictions. Dieu démontre premièrement les bénéfices
qu'Israël tirerait, s'il acceptait d'obéir aux lois divines.
Toutes ces bénédictions sont des bénédictions
physiques pour un peuple physique, un peuple à qui le Saint-Esprit
de Dieu n'avait pas été promis. Lévitique 26:3-4: "Si vous suivez mes lois, si vous gardez
mes commandements et les mettez en pratique, je vous enverrai des pluies
en leur saison, la terre donnera ses produits et les arbres des champs
donneront leurs fruits." Il leur promet d'abondantes récoltes, la protection contre leurs
ennemis, de la nourriture à satiété, la paix, la
sécurité, la prospérité. Mais pour obtenir
cela, ils devaient obéir à Dieu. Plus le monde refusera de faire la volonté de Dieu, plus les malédictions
seront pesantes. Lévitique 26:29: "Vous mangerez la chair de vos fils et vous
mangerez la chair de vos filles." Après quoi, ce sera une captivité pour la nation, et l'épée
(autrement dit la guerre) les poursuivra. Leur pays sera dévasté,
exactement comme Ézéchiel le confirme dans sa prophétie. Lévitique 26:33-34: "Je vous disperserai parmi les nations
et je tirerai l'épée après vous. Votre pays sera
dévasté et vos villes seront désertes. Alors le pays
jouira de ses sabbats, tout le temps qu'il sera dévasté
et que vous serez dans le pays de vos ennemis; alors le pays se reposera
et jouira de ses sabbats." Lévitique 26:36: "Je rendrai pusillanime [c'est-à-dire
peureux, craintif] le coeur de ceux d'entre vous qui survivront dans les
pays de leurs ennemis; le bruit d'une feuille agitée les poursuivra;
ils fuiront comme on fuit devant l'épée et ils tomberont
sans qu'on les poursuive." Peu survivront! Selon Ézéchiel, un tiers de la nation mourra
de la peste, un tiers de ce qui restera sera consumé par la famine
et un autre tiers tombera par l'épée. Du peu qui restera, l'Éternel n'en gardera encore que très
peu, probablement un dixième. Il faudra la grande tribulation pour
amener l'Israël moderne à la repentance. Ne prenons donc pas à la légère ce que le Christ
recommande à chacun de nous dans Matthieu 24:42: "Veillez
donc puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra." Il est tout d'abord question des voeux. Mais ce chapitre est difficilement
compréhensible. C'est pourquoi, pour quelques exemples, je vous
donnerai le texte qui a été traduit par le Rabbinat français. Lévitique 27:2-3: "Si quelqu'un promet expressément,
par un voeu, la valeur estimative d'une personne à l'Éternel,
appliquée à un homme de l'âge de vingt à soixante
ans, cette valeur sera de cinquante sicles d'argent, au poids du sanctuaire." Lévitique 27:14: "Si un homme a consacré sa maison
comme chose sainte à l'Éternel [...]" Il est donc question ici de personnes qui ont promis de donner à
l'Éternel la valeur estimative d'une personne ou encore celle d'une
maison, d'une terre patrimoniale, d'un champ, etc. C'est au sacrificateur
qu'il appartient d'en fixer la valeur. Lévitique 27:29: "Tout anathème qui aura été
prononcé sur un homme est irrévocable: il faudra qu'il meure." L'anathème est une condamnation totale. Par conséquent,
si cette condamnation a été prononcée par Dieu, par
l'autorité compétente ou par les tribunaux, cette personne
ne pourra pas être rachetée, elle sera mise à mort. Nous revenons maintenant à la traduction de Louis Segond: Le mot "dîme" signifie la dixième partie. À
l'époque de l'Ancien Testament, le peuple devait payer la dîme
sur tout son revenu, il payait donc la dîme sur le troupeau, sur
les récoltes, sur l'argent. Puisque cette dîme est consacrée à l'Éternel,
le peuple ne peut pas en disposer pour ses besoins personnels. Pour beaucoup de membres aujourd'hui, il existe encore une certaine confusion
entre l'administration de la dîme et la doctrine de la dîme. La doctrine de la dîme n'a jamais changé, par contre son
administration a changé de temps en temps. Que faut-il faire quant à l'administration de la seconde dîme?
Qui doit recevoir la troisième dîme et quand? En examinant les Écritures, nous constatons qu'alors qu'Abraham
était en Palestine, il y eut des combats près de la mer
Morte entre les rois de Canaan et ceux de Mésopotamie. Lot avait
été emmené captif avec tous les siens et Abraham
s'empressa d'aller à son secours. Abraham rencontra Melchisédek, roi de Salem, et il lui donna la
dîme de tout. Cette dixième partie comprenait donc l'or,
l'argent, les animaux, la nourriture, le trésor de guerre, les
armes, les tentes, etc. La dîme était déjà connue des patriarches,
elle a été rappelée au peuple après son départ
d'Égypte et nous la retrouvons dans le dernier chapitre du livre
du Lévitique. Et le verset 30 débute par ces quelques mots:
"Toute dîme de la terre". Donc, quelle que soit la source du revenu, la dixième partie appartient
toujours à YHVH. Notons en passant que le mot YHVH n'exclut pas
le Très-Haut. Ce nom peut parfois se rapporter à l'un ou à l'autre, bien
que, dans la majorité des cas, il concerne Celui qui allait devenir
le Messie. Par exemple, la Bible nous dit que Jean-Baptiste est venu préparer
le chemin pour YHVH. Il s'agit ici de Jésus. Elle ajoute que le
Seigneur était à la droite de YHVH: ici, c'est le Père. Si un fermier veut racheter sa dîme, Dieu dit "d'accord",
mais il faut alors payer vingt pour cent de plus sur ce qui est racheté.
Cependant, si on utilise ces semences, on aura bien entendu une meilleure
récolte. Vous comprenez bien que ce rachat ne peut concerner que les agriculteurs.
Il n'est pas question de racheter votre chèque ou l'argent que
vous déposez après avoir perçu votre quinzaine ou
votre salaire à la fin du mois. Lévitique 27:32: "Toute dîme de gros et de menu bétail,
de tout ce qui passe sous la houlette, sera une dîme consacrée
à l'Éternel." La dîme ne concerne pas seulement les céréales, les
fruits, mais aussi tout ce qui vit de cette végétation. Lévitique 27:33: "On n'examinera point si l'animal est bon
ou mauvais et l'on ne fera point d'échange; si l'on remplace un
animal par un autre, ils seront l'un et l'autre chose sainte et ne pourront
être rachetés." On ne doit pas se soucier de la qualité des animaux, alors que
c'est autorisé pour les grains. Si l'animal est présenté
comme offrande, alors il doit être de la meilleure qualité,
mais en ce qui concerne la dîme des animaux, Dieu ne permet aucun
échange. Imaginons maintenant quelqu'un de pauvre et qu'au cours de l'année,
cette personne n'ait que quatre animaux. Elle ne doit pas payer la dîme,
car on ne coupe pas un animal en morceaux. L'année suivante, cette personne en a six de plus. Elle doit alors
se souvenir que, l'année précédente, elle n'a rien
payé à Dieu. C'est au cours de cette seconde année
qu'elle donnera sa dîme, soit le dixième animal. Puisque tout appartient à Dieu, nous devons d'abord payer la dîme
avant de payer autre chose. Mais remarquons la façon dont Dieu gère! Nous disons qu'en
principe la dîme est le premier dixième. Mais c'est un principe. En effet, en ce qui concerne les animaux, Dieu ne prend pas le premier
animal avant qu'il y en ait neuf autres. Pourquoi? Parce que Dieu est
très juste. Il sait qu'il y a des gens qui doivent attendre plusieurs
années avant d'en avoir dix. Voilà pourquoi, dans ce cas,
c'est le dixième animal qui revient à Dieu. Nous pouvons constater que dans le livre du Lévitique, écrit
environ un an après l'Exode, nous trouvons une référence
à la dîme et qu'elle est donnée comme si les gens
la connaissaient déjà. De plus, ce que nous y lisons, ce n'est pas une description de la dîme,
nous y trouvons son administration. On ne nous la montre pas ici comme
une doctrine sous forme de loi, mais il s'agit d'une déclaration
administrative sous forme de loi. Lévitique 27:34: "Tels sont les commandements que l'Éternel
donna à Moïse pour les enfants d'Israël, sur la montagne
de Sinaï." La dîme se rattache au huitième commandement! En faisant
bien attention aux instructions que nous avons lues dans le livre du Lévitique,
nous pouvons nous rendre compte que la plupart d'entre elles se rattachent
de près ou de loin aux dix commandements. Entre le moment où YHVH appela Moïse pour lui donner les
instructions reprises dans le Lévitique et le moment où
Il lui donna les directives dans le livre des Nombres, il s'est écoulé
un mois. Rappelez-vous que le tabernacle a été monté le premier
jour du premier mois de la seconde année après la sortie
d'Égypte et que l'Éternel a aussitôt appelé
Moïse. C'est au cours du premier jour du second mois que Moïse
commença à recevoir ce que nous examinerons bientôt
dans le livre des Nombres. |