Le Fils abandonné par Son Père

Avant de mourir et en S'adressant à Son Père, Jésus S'est écrié: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» Se pouvait-il qu'un Dieu d'amour ait décidé d'abandonner le Fils qu'Il avait engendré? La réponse se trouve dans 2 Corinthiens 5:21: «Soyez réconciliés avec Dieu! Celui qui n'a point connu le péché [Jésus], il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.»

En portant les péchés de toute l'humanité, Jésus était devenu le sacrifice d'expiation et, comme Dieu ne peut rester en présence du péché, le Très-Haut, le Père, Se vit contraint d'abandonner Son Fils.

«Lui qui n'a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude; lui qui, injurié, ne rendait point d'injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à celui qui juge justement; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts au péché nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes [de vos vies]» (1 Pi. 2:22-25).

Au moment où notre Sauveur mourut, le voile du temple se déchira. Ce voile séparait la partie sainte du Saint des Saints, là où se trouvait le propitiatoire qui était une représentation du trône de Dieu (Matth. 27:51). Seul le souverain sacrificateur pouvait entrer dans le Saint des saints une fois par an. Lorsque ce voile fut déchiré, Dieu montrait qu'à la suite de la mort de notre Sauveur, un accès vers Lui était ouvert.

Comme nous l'avons vu, le Christ est mort un mercredi qui était le quatorzième jour du mois d'Abib ou Nisan, vers quinze heures, accomplissant ainsi la prophétie Le concernant, prophétie se situant dans le neuvième chapitre du livre de Daniel.

La mort du Christ nous a donné un libre accès vers Dieu, pour autant, bien entendu, que nous nous repentions sincèrement et profondément de nos péchés, de nos transgressions des lois, et que nous changions notre façon de vivre en nous soumettant aux lois et aux commandements. C'est alors que nous pouvons être baptisés, que nos péchés sont effacés et que le Saint-Esprit, cette puissance que Dieu ne donne qu'à ceux qui Lui obéissent, est transmis par imposition des mains.

«Repentez-vous, [...] et vous recevrez le don du Saint-Esprit» (Actes 2:38 ). «Nous sommes témoins de ces choses de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent» (Actes 5:32 ). «Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n'était encore descendu sur aucun d'eux; ils avaient seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit» (Actes 8:14-17).

Ce n'est qu'après cela que nous pouvons avoir la certitude d'avoir été «engendrés» de Dieu, c'est alors et alors seulement que Dieu devient notre Père. Dès ce moment, nous pouvons communiquer avec Lui n'importe où, n'importe quand. Nous pouvons Lui parler comme on parle à un Père, en ayant la certitude qu'Il nous écoute.